Mon père avait mis au point sa méthode en travaillant individuellement avec les élèves en difficultés.
Son public de jeunes préférait l'enseignement individualisé et autonome à la version frontale (groupe classe).
Par tâtonnements, il a peu à peu découvert des principes qui se sont avérés efficaces.
Mon père considérait que l'apprentissage devait se faire au départ du vocabulaire de base.
Inutile de se compliquer la vie à faire passer des mots rares alors que les mots les plus fréquents ne sont pas acquis.
Même si ces mots sont fréquents, ils doivent être compris par l'apprenant sinon, il n'y aura pas d'intérêt à fixer ce mot en mémoire et à l'utiliser au quotidien.
Lorsque des mots ne sont pas correctement fixés dans la mémoire, il faut développer un procédé mnémotechnique pour le fixer en mémoire.
Pour y parvenir, il ne faut surtout pas travailler par différence mais par similarité de graphie. Exemple : "Je pense, intense, immense, récompense" ou "Une voix m'a dit tu trouvera un choix de noix au pied d'une croix".
Le procédé de mémorisation par ressemblance est construit au départ de mots puisés dans des mots faciles donc plus fréquents et d'une graphie globale moins complexe que le mot auquel il faut remédier.
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