Des mots pour le dire.
Des mots pour survivre.
Des mots pour traverser l'espace et le temps.
Des mots pour l'écrire et pour le lire.
Mais que valent des mots si la mémoire ne les fixe pas ?
Ultimes traces de ce qu'un homme fut et de son oeuvre.
Comme une bouteille à l'univers.
Ces mots si complexes à coder et décoder.
Des mots en mémoire dans mon cerveau.
Des mots en mémoire de toi papa.
Hommage d'un fils à son père avec l'espoir que ce que ce dernier a créé survive par delà l'espace et le temps.
Un site à la mémoire de Robert Rivière, chercheur dans les domaines de l'orthographe et de la lecture. Un homme avec ses qualités et ses défauts, un expert trop peu connu et reconnu.
Né à Wodecq le 9 août 1932 et décédé à Péruwelz le 29 juillet 2015.
ce dessin a été réalisé par Tiphène, sa petite-fille, dont voici le site neoxyne-art.be.
Avertissement
Vous trouvez ici le site de Robert Rivière "version 2.0", restaurée après un certain état d'abandon. Le support qu'il avait choisi de son vivant n'a pas supporté l'évolution des lois de l'internet. Toutes ses données allaient être perdues et j'ai donc tenté, tant bien que mal, de rebâtir ce qui avait été perdu.
J'ai puisé dans ma mémoire car si les documents à télécharger sont tels qu'il les a laissés, les données rédigée dans le site se sont perdues.
Si mon père avait une très bonne orthographe, je ne peux malheureusement pas en dire autant pour moi-même. Il a bien tenté de me transmettre son savoir-faire mais je suis resté rebelle à ses bons soins.
Je tente ici de sauver sa mémoire en m'efforçant d'écrire avec le moins d'erreurs possible.
Pascal Rivière (Son fils)
Vous pouvez le lire comme un livre en cliquant sur les liens "Précédent" et "Suivant" au bas de chaque page.
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Robert Rivière 1932-2015
Papa le moment est venu de te dire adieu.
Je ne parle pas qu’en mon nom, mais au nom de tous, présents ou absents, qui veulent te rendre hommage. Nous sommes là, chacun, chacune, dans le respect de tes convictions, mais fidèles aux nôtres. Nous voilà sur le quai de la grande gare d’où partent ces trains pour le grand voyage vers l’infini et l’au-delà. Ce mercredi 29 juillet, tu as reçu ton billet, Charon l’a composté et dans presque deux minutes le convoi va s’élancer. Quelle étrange gare que celle où l’on abandonne ses valises sur le quai et où ceux qui disent adieu sont plus nombreux que ceux qui embarquent. On a peur d’y mettre les pieds, pourtant nous finissons tous par y transiter. Papa, si en croisant les Parques, le fil de ta vie a trouvé sa noire conclusion, je prends la parole pour en tirer une synthèse par ce même fil maintenant rouge et conducteur. Papa, tu vas bientôt retrouver ton ami François Ters. Tu me disais, tu nous disais, qu’au terme de sa vie, il t’avait confié : “Je peux partir en paix, car d’autres poursuivent mon oeuvre”. Tu étais un de ses héritiers et comme lui, ta quête était de laisser des outils contribuant à l’apprentissage et la maîtrise de la langue française. Ces derniers temps, je voyais bien que tu te désolais en silence de ne pas laisser une oeuvre pour la postérité. Tu cherchais sans succès cet improbable éditeur qui accepterait de publier un deuxième livre, un logiciel transmutant et perpétuant ton savoir-faire. Pourtant, il ne faut pas avoir de regret. Ton enseignement vit encore à travers tous ceux qui ont eu la chance de te croiser. Le Grand Maître de l’école de la vie t’avait donné des talents d’enseignant et loin de les enterrer dans la routine du quotidien, tu as été ce bon élève capable de les faire fructifier et multiplier par ton travail dans cette grande chaîne de la vie. Combien d’élèves ont reçu de toi ces bonnes paroles et ces bons soins qui leur ont montré le chemin. Ils sont à leur tour porteurs de ton savoir, de ton savoir-faire, mais aussi et surtout de ton savoir-être. Non, le travail n’est pas abandonné, nous sommes nombreux à avoir pris le relais, peut-être pas là où tu t’y attendais, mais en définitive là où il le fallait !
Extrait du discours prononcé lors de ses obsèques le 3 août 2015.
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